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Le secteur des autocars

Madame la Ministre,

dans cette question, j’aborderai plus spécifiquement le secteur du transport touristique, lui aussi durement atteint par les annulations en cascade depuis début mars. En effet, pour un grand nombre de ces opérateurs, les calendriers sont maintenant presque vides, et ce, jusque fin août, voire 2021.

D’après les retours que nous avons d’acteurs de terrain, ceux-ci estiment qu’un retour à la normale se ferait, mais pas avant l’horizon 2022.
Lors de la précédente commission, vous m’avez indiqué que le secteur ne pourrait pas bénéficier d’une aide financière spécifique, car il n’est pas réglementé par le Code wallon du tourisme.

Cependant, ce secteur pourra s’inscrire dans une campagne de communication prévue, mais à plus grande échelle. Cette campagne peut être un plus, mais elle n’est certainement pas une fin en soi pour ce secteur, puisque nous avons appris, le 8 juin, que les TEC pouvaient reprendre avec une occupation complète pour les places assises, et un petit nombre de places debout, que l’aviation civile peut, elle aussi, reprendre à occupation pleine. Les autocaristes, quant à eux, ne peuvent reprendre qu’à 50 % de leur occupation, selon leur fédération, ce qui est intenable pour le secteur. Pourquoi une telle différence dans les taux d’occupation entre les secteurs du transport, en particulier entre les TEC et les autocaristes qui utilisent le même type de véhicules, voire les mêmes marques, et entre les autocars et les avions, dépendants du même secteur : le transport touristique ? Comptez-vous faire remonter ces préoccupations au niveau du GEES et du niveau fédéral ?

Vous êtes-vous concertée avec votre collègue, le ministre Borsus, au sujet de ce secteur en grand besoin d’aide ?