Dans sa Déclaration de politique communautaire (DPC), le gouvernement fait de la lutte contre la violence à l’égard des enfants une de ses priorités et marque sa volonté de légiférer sur les châtiments corporels. Or notre pays est l’un des rares en Europe à ne pas avoir interdit formellement les violences éducatives ordinaires. Elles se définissent comme des violences physiques, psychologiques ou verbales dans un but prétendument éducatif. La fessée, une claque, priver l’enfant d’un repas, l’enfermer dans une cave, les insultes, un surnom insultant, des moqueries sont autant de compor- tements banalisés.