L’impact environnemental du développement touristique des Lacs de l’Eau d’Heure
Question écrite du 12/06/2017 à Carlo Di Antonio, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal.
Le site des lacs de l’Eau d’Heure constitue un fleuron touristique de la Wallonie. Avec ses 5 lacs, sa centaine de kilomètres de sentiers qui longent quelques 70 km de rives, et son vaste plan d’eau de la Plate Taille, d’une superficie de 351 hectares, il permet la pratique de divers sports nautiques.
Son intégration dans l’environnement est un des principaux atouts de ce site. En effet, autour, la nature y est préservée.
Il y a une quinzaine d’années, un premier village de vacances a vu le jour et a permis de développer l’hébergement sur place. Ce village est équipé d’un système d’épuration collective pour 2000 Equivalent-Habitant. De nombreux équipements à finalité touristique, qu’il s’agisse de parcs résidentiels ou de villages de vacances, sont gérés avec une logique immobilière de rentabilité et non avec une logique touristique qui suppose des investissements réguliers et des infrastructures modernes susceptibles de séduire les touristes.
Qu’en est-il du deuxième village de vacances ? Quelles ont été les impositions relatives à l’assainissement des eaux dans le permis ? D’une manière générale, quelles ont été les charges d’urbanisme imposées quant à son intégration dans l’environnement ?
En attente de réponse