Urgence du développement de la filière piscicole wallonne

La pisciculture reste présente dans notre Région. Nous comptons notamment sur eux pour repeupler nos rivières et étangs de pêche. La pêche à de beaux jours devant elle, avec un nombre important de pratiquants de cette discipline sur nos rivières, étangs et autres étendues d’eau.

Néanmoins, nous ne pouvons pas en dire autant de la filière piscicole, qui fait face à plusieurs difficultés. La Wallonie ne recense que 40 pisciculteurs professionnels. Trop peu pour faire face à une demande de consommation intérieure, en augmentation.

La question du renouvellement se pose, comme en agriculture. Les jeunes peinent à être attirés vers cette filière, qui dispose pourtant d’un potentiel économique dans notre Région.  Le plan stratégique de l’aquaculture pour 2021-2030 prévoit une enveloppe de 8,95 millions pour développer des mesures de soutien au secteur. Le plan de relance compte des mesures de soutien.

• Comment envisagez-vous, avec l’administration et l’APAQ-W, le travail à mener sur la promotion de cette filière, et vers les jeunes pouvant se diriger vers ce métier ?
• Le manque de formation reste pointé du doigt comme un obstacle au renouvellement des professionnels. Envisagez-vous le développement de modules spécifiques à l’aquaculture au sein des centres de compétences et IFAPME ?
• Des modules à propos de l’aquaculture et pisciculture existent-ils dans les formations en agronomie ?
• Quelles sont vos priorités dans le déploiement des mesures de soutien à la pisciculture dans le cadre du plan stratégique 2021-2030 de l’aquaculture, et comment mettrez-vous en urgence ce plan en lien avec les mesures prévues dans le plan de relance wallon ?