10/02/2025 – Ces dernières semaines, la grippe aviaire a refait son apparition en Wallonie, avec plusieurs foyers confirmĂ©s dans de petits Ă©levages amateurs de volailles en province de Liège. Cette situation interpelle, car elle peut avoir des rĂ©percussions non seulement sur la santĂ© animale et la faune sauvage, mais aussi, potentiellement, sur l’économie agricole et sur nos exploitations.
C’est pourquoi j’ai interpellé la Ministre de l’Agriculture au Parlement wallon. Ma préoccupation est simple : comment atténuer l’impact socioéconomique de cette crise pour les éleveurs, et quelles mesures concrètes sont prévues si l’épidémie venait à s’étendre ?
La réponse de la Ministre confirme plusieurs points :
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depuis fin novembre 2024, des mesures de confinement et de protection sont d’application pour les volailles et oiseaux captifs ;
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cinq foyers ont été confirmés à ce jour, tous liés à un événement organisé à Battice en janvier, et les volailles concernées ont été abattues ;
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des zones de protection et de surveillance ont été instaurées par l’AFSCA autour des foyers ;
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à ce stade, il n’y a pas de détection dans l’avifaune en Wallonie, même si une vigilance accrue est en place ;
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sur le plan économique, seuls des petits élevages amateurs sont touchés, et en cas d’abattage obligatoire, le fonds sanitaire Volailles du SPF Santé publique interviendrait pour indemniser les éleveurs concernés.
Je prends acte de ces éléments. À ce jour, aucun impact socioéconomique majeur n’est constaté pour les exploitations professionnelles, mais nous devons rester attentifs. Car derrière chaque élevage, qu’il soit professionnel ou amateur, il y a des hommes et des femmes passionnés, qui peuvent voir leurs efforts réduits à néant par la propagation d’un virus.
Je note également qu’il n’existe, pour l’instant, aucune restriction spécifique concernant les lâchers d’oiseaux destinés à la chasse, mais que cette mesure pourrait être envisagée selon l’évolution de la situation.
Je continuerai à suivre de près ce dossier, car il en va de la sécurité de nos éleveurs, de la préservation de notre faune et, au-delà , de la confiance des citoyens dans la qualité de nos productions. La vigilance reste de mise et la solidarité doit primer.