25/02/2025 – Au mois de février, j’ai de nouveau interpellé le Ministre de l’Emploi au sujet de la réforme des APE. Cette question n’est pas technique ou secondaire : elle concerne directement 1,3 milliard d’euros de moyens publics et des milliers d’emplois dans des secteurs essentiels, souvent non marchands.
La Déclaration de politique régionale (DPR) est pourtant claire : le budget APE doit être transféré vers les ministres fonctionnels, indexé pour le secteur non marchand, et encadré par un décret Emploi négocié avec chaque secteur concerné. Ce décret doit garantir que les missions de service public soient rencontrées, dans l’intérêt des bénéficiaires, tout en gardant un caractère prioritairement non marchand.
C’est pourquoi j’ai demandé au Ministre :
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Les évaluations ont-elles commencé dans chaque secteur ?
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Un calendrier est-il fixé ?
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Une feuille de route a-t-elle été transmise aux ministres concernés ?
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Des contacts ont-ils été pris avec les acteurs de terrain ?
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Où en est la réflexion sur la mobilisation des personnes plus éloignées du marché du travail ?
La réponse du Ministre a surtout consisté à dresser un bilan critique du dispositif APE tel qu’il existe aujourd’hui. J’ai entendu ses constats et ses intentions, mais je n’ai pas obtenu de réponses concrètes aux questions précises que j’ai posées.
Or, nous ne pouvons pas nous contenter de constats ou de promesses générales. Les APE représentent un pilier de l’emploi en Wallonie, en particulier dans des services essentiels comme l’accueil de la petite enfance, l’aide aux personnes, la culture, l’insertion… Les acteurs de terrain, qu’ils soient associations, CPAS ou opérateurs de services, ont besoin de visibilité et de garanties.
Je l’ai dit au Ministre, et je le répète ici : je reviendrai vers lui dans le futut. Car il est de notre devoir d’obtenir des réponses claires sur l’avenir des APE. L’emploi en Wallonie, ce sont des femmes et des hommes au service des autres. Derrière les chiffres et les réformes, il y a des vies et des missions essentielles à préserver.