13/05/2025 – J’ai une nouvelle fois interpellé le Ministre de l’Économie au sujet d’un problème qui touche directement la vie quotidienne de milliers de citoyens : la couverture mobile en Wallonie.
Je suis parti d’un exemple concret : ma commune, Couvin. Là, seul le centre-ville bénéficie d’un signal GSM stable. Dans les villages et hameaux alentour – quatorze au total –, la situation est dramatique. Les habitants doivent composer avec une connexion quasi inexistante. Cela pénalise tout le monde : les familles, les indépendants, les artisans, les acteurs du tourisme, sans oublier les services d’urgence qui doivent pouvoir intervenir efficacement.
Ce n’est pas un problème anecdotique. La Déclaration de Politique Régionale elle-même insiste sur la nécessité de garantir une connectivité haut débit partout, y compris en milieu rural, afin de renforcer la compétitivité de nos entreprises et l’accès des citoyens aux services numériques. Or, dans les faits, des zones entières restent dans l’ombre.
Malheureusement, la réponse du Ministre n’a pas permis d’avancer. Il s’est contenté de me renvoyer à l’atlas en ligne de l’IBPT et aux réponses déjà données à d’autres collègues parlementaires. Concrètement, je n’ai obtenu aucun élément nouveau sur :
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le nombre exact de zones encore non couvertes ;
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l’agenda du Gouvernement pour remédier à ces carences ;
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les discussions en cours avec les opérateurs télécoms ;
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les incitants ou obligations envisagés pour accélérer le déploiement des antennes ;
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l’impact réel de la future stratégie 5G en milieu rural.
Je le dis clairement : nous ne pouvons pas nous contenter de vagues promesses ou de renvois à des documents techniques. Ce que nos concitoyens attendent, c’est un calendrier, des décisions concrètes et une véritable volonté politique de combler ces fractures numériques.
Je reviendrai donc sur ce dossier par le biais de questions écrites, car il n’est pas acceptable que des pans entiers de notre territoire soient laissés à l’écart de la connectivité moderne. Couvin en souffre, mais c’est toute la province de Luxembourg, et bien d’autres zones rurales de Wallonie, qui sont concernées.
La transition numérique doit être inclusive. Et tant que les zones blanches persisteront, nous serons loin du compte.