le RAVeL Givet-Dinant
Depuis plus de 30 ans, les discussions se relancent de manière épisodique sur une réouverture éventuelle d’une ligne ferroviaire entre Dinant, dans le namurois, et Givet, ville française frontalière. Associée à la réouverture de cette ligne, il est souvent fait mention du développement d’un RaVel parallèle à la voie ferroviaire pour relier ces deux villes, tout en étant dans le prolongement des voies vertes françaises, pour un véritable axe de mobilité douce transfrontalière.
Le 13 février dernier, vous m’indiquiez alors ne pas être, en substance, contre le déploiement d’un RaVel transfrontalier étant donné le caractère primordial de ce tronçon, véritable chaînon manquant entre Namur, Dinant et Givet, une composante de l’itinéraire cyclable Eurovélo19 et de l’itinéraire régional W5.
- Pourquoi ne pas justement délier ce projet de Ravel de la survie d’une ligne ferroviaire dont on parle depuis 30 ans sans agir?
- Pourquoi attendre encore une énième étude réalisée au niveau fédéral alors que ce projet, vous le disiez vous-même, est une priorité ?
Une première demande de permis avait été refusée en 2021 en raison de l’incertitude liée à une potentielle cohabitation rail-ravel. Cela fait donc plusieurs années que le dossier est au point mort à cause de « l’étudite aigüe » de la SNCB, alors qu’elle réfléchit dans le cadre de son plan de transport 2023-2026 à justement supprimer des arrêts à faible fréquentation.
- Allez-vous plaider auprès de votre homologue au niveau fédéral pour finalement abandonner les études en série et finalement permettre à cet axe de mobilité douce de voir le jour ?
Mon intervention en vidéo