Le risque pour les agriculteurs de l’utilisation de pesticides interdits par l’Europe en Wallonie
L’utilisation des pesticides et leur impact est une compétence régionale. Dans la DPR, le gouvernement œuvre pour l’objectif écologique et social en matière d’utilisation de pesticides. La PAC comprend cet objectif. Le Pacte vert européen veut réduire de moitié l’utilisation de produits phytopharmaceutiques chimiques et diminuer les risques qui en découlent. Il convient aussi de mesurer à long terme les intrants concernant les nappes d’eau sensibles aux nitrates et aux pesticides.
Les produits sur le marché sont appliqués avec responsabilité par une majorité des agriculteurs. Pourtant, certains produits interdits par l’Europe sont autorisés en Belgique, normalement seulement lorsqu’ils sont utilisés de manière limitée et contrôlée, si la production végétale menacée ne peut être protégée du danger par d’autres moyens raisonnables.
Le Fédéral déroge à l’interdiction d’usage d’un produit à base d’indoxacarbe pour la culture de plantes ornementales alors que l’Europe l’interdit. Une action judiciaire vise le ministre responsable. Le principe de précaution concernant la dangerosité sur l’agriculture wallonne est inexistant. Il faut lutter contre le signal toxique de cette autorisation, en avertissant à large échelle les agriculteurs.
- Quelles mesures avez-vous prises ? Avez-vous informé le secteur rapidement, cette autorisation débutant le 1er mai ?
Vous rappeliez que la Wallonie compte un groupe d’entreprises et de start-up proposant de nouvelles solutions de biocontrôle pour remplacer les substances chimiques. Les solutions développées en Wallonie répondent à un besoin mondial avec un secteur de pointe et très prometteur mettant en avant l’excellence wallonne en agriculture et en bio-ingénierie.
- Comment soutenez-vous ce secteur, qui va à l’encontre de la décision du ministre fédéral ?
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