30/01/2025 – Le 21 novembre 2024, le Gouvernement wallon a validé une note d’orientation ambitieuse : réformer le paysage de l’emploi, de l’insertion socioprofessionnelle et de l’activation des chercheurs d’emploi.
Dans ce cadre, j’ai souhaité attirer l’attention sur un enjeu central : la formation.
Nous le savons toutes et tous : sans une offre de formation adaptée, agile et flexible, nous ne pourrons ni répondre aux besoins des entreprises, ni offrir de réelles perspectives aux chercheurs d’emploi.
Des formations qui mènent directement à un métier
J’ai interrogé le Ministre sur la manière dont seront définies les formations « menant directement à un métier ». Car pour moi, il est essentiel que ces choix ne soient pas faits à l’aveugle. Ils doivent reposer sur des critères clairs et transparents, fixés avec les acteurs du terrain, afin de répondre aux métiers en tension… tout en évitant d’en créer de nouveaux.
La modularisation : un atout pour la réinsertion
Un autre point majeur est la modularisation des formations.
Concrètement, il s’agit de prendre en compte les compétences déjà acquises par un chercheur d’emploi et de ne lui proposer que les modules complémentaires nécessaires pour progresser rapidement.
C’est une évolution que je salue, car elle permet non seulement de gagner du temps, mais aussi de valoriser l’expérience et le savoir-faire existants. La formation devient ainsi plus personnalisée, plus efficace et plus motivante.
Des partenariats renforcés avec les secteurs
J’ai également insisté sur l’importance de renforcer la coopération entre le FOREm et les secteurs professionnels, via les comités stratégiques et de nouvelles conventions sectorielles.
Cette collaboration est indispensable pour adapter l’offre de formation aux besoins réels des entreprises et anticiper les évolutions du marché du travail.
En résumé, je me réjouis de voir la Wallonie avancer vers une vision plus agile et pragmatique de la formation. Mais je resterai attentif à ce que ces réformes se traduisent par des résultats concrets pour les chercheurs d’emploi et les entreprises, et non par des déclarations d’intention.
Former, c’est préparer l’avenir. Et cet avenir, nous le devons aux travailleuses et travailleurs d’aujourd’hui et de demain.