13/05/2025 – En janvier dernier, j’interpellais le Ministre de la MobilitĂ© sur un sujet qui me tient particulièrement Ă cĹ“ur : la crĂ©ation d’une ligne de bus entre Couvin et Rocroi.
Pourquoi est-ce si important ? Parce que cette ville historique des Ardennes françaises entretient depuis toujours de nombreux liens économiques, culturels et touristiques avec Couvin. Et parce qu’un des plus gros employeurs privés de notre région, le centre pour personnes handicapées L’Albatros, possède des infrastructures des deux côtés de la frontière. Aujourd’hui, faute de liaison en transport public, travailleurs et usagers doivent jongler avec des trajets compliqués et coûteux.
Le Ministre m’a confirmé que des premiers contacts avaient eu lieu dans le cadre de la Stratégie de l’Ardenne transfrontalière. Une réunion s’est tenue le 3 mars, réunissant plusieurs acteurs wallons et français, même si le TEC Namur brillait par son absence – ce que je regrette vivement. D’autres rencontres sont prévues, et l’idée d’un cofinancement franco-wallon, voire d’un recours à un programme Interreg, est sur la table. C’est une piste sérieuse et crédible pour donner vie à ce projet.
Soyons clairs : il ne s’agit pas d’une chimère. Mais il faudra un leadership politique fort pour que cette ligne devienne réalité. Sans impulsion, les discussions risquent de s’éterniser. Pour ma part, je plaide pour que la Wallonie assume pleinement son rôle moteur, afin que ce dossier ne reste pas bloqué entre bonnes intentions et contraintes budgétaires.
Relier Couvin et Rocroi en bus, ce n’est pas seulement faciliter les déplacements du quotidien. C’est aussi :
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offrir une solution concrète à un employeur majeur de notre région ;
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connecter les Ă©tudiants au pĂ´le scolaire de Charleville ;
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renforcer l’attractivité touristique de l’Entre-Sambre-et-Meuse, notamment grâce au nouveau parc national ;
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et réduire l’usage contraint de la voiture individuelle.
Je resterai attentif à ce que la prochaine réunion, annoncée par le Ministre, associe bien tous les partenaires concernés et débouche sur des avancées concrètes. Car nos citoyens attendent des solutions, pas des promesses lointaines.