Le déploiement de l’écosystème des batteries en Wallonie
Vous avez annoncé le lancement d’un quatrième à projets wallon destiné à déployer l’écosystème des batteries en Wallonie. Ce quatrième appel à projets intervient après ceux relatifs au développement d’une filière de recyclage, de la construction durable, et de celui destiné à la production de masques sanitaires, lancé pendant la crise du Covid.
La Wallonie doit s’inscrire dans les enjeux européens, et il est avéré que nous aurons besoin, en Europe, d’une quantité gigantesque de solutions de stockage d’énergie, notamment en raison de l’électrification du parc automobile européen, mais aussi en raison de la volonté de l’Union d’effectuer sa transition énergétique à l’horizon 2050, avec des premières échéances dès 2030.
La Wallonie est équipée, en théorie, pour pouvoir répondre à ce besoin de production européenne, qu’il s’agisse de recycler les batteries ou de les produire. Nous disposons en effet de centres de recherche, d’universités compétences en la matière, mais nous disposons aussi de friches industrielles à réhabiliter.
- 50 millions d’euros sont prévus pour cet appel à projet, effort budgétaire réparti entre la Wallonie et Wallonie Entreprendre. Dans quelle mesure cette enveloppe est-elle suffisante, alors que nous savons que l’investissement requis pour une super-usine dépasse le milliard d’euros ?
- Au travers de cet appel à projets, quelles conditions posez-vous aux investisseurs potentiels en termes d’implantation, de garanties en matière d’emploi, en matière de retombées économiques pour notre région ?
- N’est-il pas aujourd’hui déjà trop tard pour prendre le train en marche si nous considérons que les projets sélectionnés ne verront pas le jour avant plusieurs années ? Que répondez-vous face à ce risque ?
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