Les conséquences de l’application fixe de la prime Qualiwatt
C’est à nouveau l’inquiétude pour les propriétaires de panneaux photovoltaïques. Après le tarif prosumer, la prime Qualiwatt fait parler d’elle.
Le régime Qualiwatt, qui a succédé au régime Solwatt en 2014, permettait l’octroi de primes annuelles en remplacement des certificats verts. Le tarif prosumer, imposé par la CWaPE, qui a été reporté à de nombreuses reprises depuis 2015, combiné à la chute du coût des panneaux et à l’augmentation du prix de l’électricité, a diminué fortement les compensations Qualiwatt.
Les installateurs n’ont pas tenu compte de cet aspect dans la remise des devis et ont remis des tableaux d’amortissement, obligatoires, avec un montant fixe de la prime. Or, celle-ci n’a jamais été garantie comme fixe par le Gouvernement wallon et par le régulateur. Elles sont réévaluées tous les six mois sur base d’un temps de retour de huit ans. Il est interpellant de constater que, par facilité, les installateurs n’ont pas tenu compte de cet aspect. Le régime a quant à lui expiré fin juin 2018. De nombreux citoyens – le parc Qualiwatt comptait 29 163 installations en 2018 – se sont équipés de panneaux photovoltaïques, répondant ainsi à l’appel de la transition énergétique.
Le tarif prosumer s’appliquera à l’ensemble des détenteurs de panneaux, bénéficiant ou non de certificats verts. Qu’en sera-t-il pour ces citoyens ?
La DPR fait état d’une volonté de développer le plus rapidement possible la production d’électricité d’origine renouvelable et une tarification permettant aux consommateurs comme aux producteurs de bénéficier de tarifs de consommation moins chers, lorsque la production est abondante. Par quel mécanisme les tarifs pourront-ils devenir moins chers ?
Quels sont vos projets pour répondre aux objectifs de transition énergétique au moindre coût, d’accès à tous à l’énergie et au fonctionnement efficace des GRD ?