Couvin: la police a-t-elle besoin d’une autre gestion?
Interview parue dans l’Avenir du 07/06/2017 (l’article en pdf)
«Une manière de porter le débat sur la place publique»
Eddy Fontaine, vous êtes porte-parole de l’Union Socialiste Communale pourquoi cette carte blanche?
Nous voulions dire que cela suffit. Nous entendons çà et là les citoyens et les commerçants. La veille de la rencontre (hier, mercredi soir) entre le personnel et les conseillers, nous voulions que les policiers soient conscients de ce que nous voulons vraiment pour notre police.
Mais le PS est majoritaire en conseil. Pourquoi passer par une carte blanche qui relance le débat publiquement?
Nous ne faisons pas vraiment référence à la déferlante d’il y a deux ou trois semaines. Nous essayons de l’écarter et de passer à un autre débat. Nous voulons que la chef de zone prenne conscience qu’il faut travailler pour que tout le monde se sente bien à la police. Au conseil de police, il est parfois difficile de se faire entendre. Nous avons pensé que la carte blanche était plus appropriée. La diffusion est plus large que celle qui suit un conseil de police. Mais nos conseillers redéposeront le point à l’ordre du jour. Par ailleurs, d’autres socialistes, dont je suis, ne sont pas conseillers de police. C’était un moyen de montrer notre unanimité sur le sujet.
C’est un moyen, aussi, de faire pression sur la chef de zone?
Ce n’est pas notre volonté. Nous n’en avons jamais parlé au niveau de l’USC.
Dans de pareilles circonstances, serait-elle renouvelée à son poste si son mandat se terminait maintenant?
Je n’ai pas d’avis à exprimer là-dessus. Chaque conseiller devrait se prononcer en son âme et conscience. Cela n’a pas été abordé au niveau du PS.
En complément d’informations, retrouvez également l’article paru dans La Nouvelle Gazette.